De plus en plus de femmes se lancent dans l’aventure entrepreneuriale en France comme dans d’autres pays d’Europe, à l’instar de l’Espagne et l’Allemagne. Comment expliquer cette tendance ? Quelles difficultés rencontrent-elles ? Pour sensibiliser les femmes à l’intérêt de créer leur propre entreprise, contactez un intervenant en entrepreneuriat au féminin.
La femme entrepreneuse : portrait type
En France, nous sommes encore loin de la parité en matière de création d’entreprise. La proportion de femmes parmi les hommes entrepreneurs s’élève à seulement 36%. De plus, elles sont le plus souvent à la tête de sociétés unipersonnelles : seulement 12,6% d’entre elles emploient plus de deux personnes dans leur société. Quel est le profil type de ces entrepreneuses ? Une étude menée par le site girlpower3.com en dresse le portrait :
- Plus jeunes que leurs homologues masculins, elles ont en moyenne entre 25 et 35 ans ;
- Elles sont au moins diplômées du baccalauréat ;
- Elles gagnaient majoritairement entre 24 000 et 42 000€ dans leur précédent poste ;
- Elles sont en couple et ont souvent déjà des enfants ;
Entrepreneuriat féminin : obstacles et motivations
Parmi les raisons citées par les femmes chefs d’entreprise pour monter leur affaire, reviennent le plus souvent :
- Le besoin d’indépendance
- La possibilité de concilier vie professionnelle et vie personnelle
- L’impossibilité de parvenir à des postes haut placés dans leurs précédentes compagnies
- Le goût d’entreprendre
- La perspective d’augmentation des revenus
Par ailleurs, les femmes déclarent à 33% rencontrer des difficultés dans le processus de création de leur projet parce qu’elles sont des femmes. Les deux inconvénients proviennent de leur manque de crédibilité dans le milieu professionnel et des difficultés à convaincre les banquiers et les investisseurs pour se lancer.
Cependant, les chiffres révèlent également que si les entreprises dirigées par des femmes ont moins de chances que celles des hommes de perdurer au-delà de 5 ans, elles sont beaucoup plus performantes lorsque c’est le cas.
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Marjolaine GRONDIN
Titulaire de diplômes de Sciences Po et de l’école HEC, Marjolaine est une entrepreneuse française renommée. Elle a effectué une année d’échange aux États-Unis à l’Université de Berkeley où elle découvre l’entrepreneuriat mais aussi la sociologie culturelle ou encore l’anthropologie. C’est lors de ce séjour académique qu’elle a l’idée de Jam, qu’elle cofonde en juillet 2013. JAM, le chatbot, est leader en France, attirant l’attention de Mark ZUCKERBERG, le fondateur de Facebook. En 2016, elle a été honorée en étant incluse dans le classement des 35 innovateurs de moins de 35 ans du MIT.
Fleur PELLERIN
Fleur est une femme politique, femme d’affaires et ancienne haute fonctionnaire française. Elle est la fondatrice de la première société à être labellisée Diversity VC. Durant sa carrière elle réalise différentes missions ministérielles, de l’innovation et de l’économie numérique à la culture et la communication en passant par le commerce extérieur. Elle a depuis quitté la haute fonction publique et donne aujourd’hui des conférences sur les thématiques d’entrepreneuriat, de leadership, d’innovation, de transmission numérique, de culture, de digital et de technologie.
Catherine BARBA
Catherine est une experte française du e-commerce et de la transformation digitale, également entrepreneuse et business angel. Fondatrice de multiples entreprises revendues à de grands groupes pour la plupart, elle est très demandée en conférence sur des sujets comme l’entrepreneuriat, les comportements et tendances de consommation ou encore les nouveaux business modèles. Affectionnée sous le surnom de « la mamie du web », elle a pris part à la cinquième édition de l’émission « Qui veut être mon associé » diffusée sur M6.