Un philosophe de la modernité
Dans sa jeunesse, Gilles suit des études de philosophie à l’université de la Sorbonne à Paris avant d’enseigner à l’université de Grenoble. Ses champs de recherche sont les suivants : les transformations des régulations, des valeurs et des comportements dans les sociétés développées occidentales.
Rapidement, Gilles développe une pensée postmoderniste et développe les notions d’hypermodernité et d’hyperindividualisme, qu’il aborde dans l’un de ses ouvrages les plus célèbres, L’ère du vide. Il y analyse la société postmoderne marquée, selon lui, par un désinvestissement de la sphère publique, de même qu’une perte de sens des grandes institutions collectives, et une culture ouverte à base de régulation des rapports humains.
Un auteur et conférencier reconnu
Philosophe reconnu et respecté, Gilles remet en cause le concept de postmodernité et considère que nous sommes passés au stade suivant : une hypermodernité qui s’illustre à travers une montée des extrêmes dans les sphères les plus diverses de la vie sociale et économique, médiatique, artistique et sportive. Il informe notamment des dangers de l’hyper individualisme, de l’hypermodernité marchande et culturelle mais sans sombrer dans le catastrophisme et le pessimisme.
Consultant à l’Association progrès du management, Gilles intervient régulièrement devant le grand public ou en entreprise pour partager sa pensée ou expliquer ses travaux et ses recherches. Ses thèmes de conférence sont la modernité, l’individualisme, l’éthique ou encore la mondialisation.