Un expert en criminologie
Après une formation de science politique, Alain enseigne d’abord à l’Institut d’études politiques de Paris puis rejoint l’Institut de criminologie. Aujourd’hui, il enseigne auprès des universités de Paris I dont il a été également Vice-président (1985-1987), Paris II et Paris V (Sorbonne), ainsi qu’à l’École des officiers de la gendarmerie nationale, et il a été nommé membre du conseil d’administration de l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS).
Outre son activité de chercheur, Alain est président-directeur général de AB Associates, société de conseil en sécurité et gestion des crises. Il a été nommé en 2003 président du conseil d’orientation de l’Observatoire national de la délinquance par Nicolas Sarkozy, alors Ministre de l’Intérieur et, depuis 2007, de la Commission nationale de la vidéo-surveillance.
Une notoriété bien méritée
La notoriété d’Alain auprès du grand public français est due à son action au sein du Grand Orient de France, dont il fut Grand Maître de 2000 à 2003, avant d’en démissionner en 2005. Nommé président de la commission sur le contrôle des fichiers de police, il a publié un rapport sur le sujet en 2006. Il a également été rapporteur du groupe de travail sur la police de sécurité quotidienne, proposant une organisation plus cohérente des services sur le territoire national.
Sous le gouvernement Fillon, il a dirigé une mission pour le rapprochement des instituts de formation, de recherche et d’analyse des questions de sécurité et stratégiques. En cette qualité, il a soutenu, avec Michel Rocard, la création d’un Conseil national de sécurité, sur le modèle Conseil de sécurité nationale américain, qui intègrerait notamment l’IHEDN, l’INHES et l’IERSE.