Une figure de l’architecture contemporaine
Inspirée par son père amoureux d’architecture, Élisabeth s’intéresse dès son plus jeune âge aux différents usages des bâtiments et de la ville. En parallèle à ses études d’anthropologie et de sociologie urbaine à Paris, elle se penche sur les concepts d’urbanisme et d’aménagement du territoire.
En 1987, alors qu’elle enseigne à l’École d’architecture de Paris-la-Seine, elle fonde son agence : l’Atelier d’Urbanisme Participatif d’Antony. Depuis, elle est à l’origine de cinq gares emblématiques du Grand Paris, de celle du Bourget, ainsi que de la grande bibliothèque du campus Condorcet et de la Tour Tioc à Taïwan.
Des constructions respectueuses de la nature.
Parmi les réalisations exceptionnelles d’Élisabeth, on retiendra le musée de la Romanité à Nîmes, inauguré en 2018. Enveloppé dans une façade de verre translucide, ce chef d’œuvre compte 25 000 pièces et figure parmi les plus grands projets architecturaux contemporains dans l’Hexagone.
Trois ans plus tard, la lauréate du concours « Ancient Tree Civilization and Residence Future » travaille sur « Living in the Leaves ». À travers ce programme révolutionnaire, elle entend aménager toute une vallée (1 330 hectares) autour de trois villages au sud-est de la Chine : Gudong, Pingnan et Jiaomu. Cette initiative se veut une architecture fédératrice d’écosystèmes pour la cohabitation entre les humains et leur environnement dans les forêts ancestrales de Huizhou.