Un personnage inspiré et inspirant
Chantal commence par des études de lettres. Elle se présente ensuite au concours de l’Idhec, qu’elle loupe : ce qui va l’embarquer indirectement vers une tout autre carrière, loin de ses rêves de cinéma. Elle intègre la Marine pour ce qui devait être un contrat à durée limitée. À l’issue d’une formation, elle apprend que l’Armée est doté d’un centre de production audiovisuelle : son espoir de travailler pour le 7e art ne lui paraît alors plus si lointain.
Après trois ans de CDD, elle se rend compte que les femmes n’ont pas le droit de naviguer — le cœur du métier. En 1985, le concours de l’École de Guerre s’ouvre enfin aux femmes : elle est cette année-là la seule femme à être admise.
Une femme engagée
Elle enchaîne alors les postes, occupant notamment la fonction de RH. Elle est ensuite nommée Contre-amirale. Elle devient ensuite responsable du recrutement, et prend la tête d’une équipe de 3 500 personnes. Elle trouve enfin sa place, dans un milieu très majoritairement masculin.
Après 35 ans de service, elle quitte l’armée pour prendre sa retraite. Depuis, elle participe notamment à des rencontres, les Happy Happening : lors de ces événements, les femmes sont placées au rang d’héroïnes. Un poste que Chantal connaît plutôt bien.