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Espace conférencier

Doit-on traiter les influenceurs comme des prestataires ou des employés ? Doivent-ils être rémunérés ? À quel prix ? Ces questions sont récurrentes de la part des annonceurs.

Le marché de l’Influence Marketing est certes en plein boom, mais il n’en est pas moins récent et peu mature. Beaucoup de bonnes pratiques restent à établir, sans oublier les préjugés qu’il reste à déconstruire. Comprendre les influenceurs, c’est réussir sa collaboration.

Pas décisif vers la maturité du marché, il est indispensable d’assimiler la notion de profession. Être influenceur c’est un métier.

Ce n’est pas un hasard si bon nombre d’entreprises de micro-endorsement et d’influenceurs voient le jour chaque mois… Pas convaincu(e) ?

#fragmentationdumarché

Des travailleurs hors du cadre juridique

On peut affirmer sans risque que les influenceurs travaillent bel et bien (et souvent très bien) lorsqu’ils réalisent des partenariats avec des marques. Là où le bât blesse, c’est que bien souvent ils ne travaillent pas au sens juridique du terme.

Cette nuance peut paraître tirée par les cheveux, mais elle est fondamentale.

Au-delà des influenceurBrand and Celebritiesbsp;aux larges communautés qui ont des exigences de rémunérations satisfaites, la majorité des influenceurs digitaux dits “micro” (possédant une communauté de quelques dizaines de milliers d’abonnés) est davantage payée en “nature” (par des cadeaux ou des échanges de bons procédés) qu’en monnaie sonnante et trébuchante.

À la fois cause et conséquence de quelques mauvais réflexes, c’est de ce postulat que part toute la mésentente sur le statut d’influenceur et, plus globalement, le flou dans lequel se trouve le marché.

En effet, comment dire qu’un marché est sain lorsque des fournisseurs ne sont pas payés pour les prestations réalisées ?

Pour mieux comprendre, il faut s’attarder sur les fondements qui qualifient le travail en France.

La jurisprudence définit le travail par « l’exécution d’un travail sous l’autorité d’un employeur qui a le pouvoir de donner des ordres et des directives, d’en contrôler l’exécution et de sanctionner les manquements de son subordonné ».

On distingue alors trois critères principaux :

  • Une prestation de travail
  • Une rémunération
  • Un lien de subordination :
    • Instructions précises
    • Accord sur le fait d’obéir aux instructions
    • Exécution de la prestation

 

Au regard de cette définition, l’Influence digitale peut-elle être considérée comme une profession à part entière ?

Si l’on suit le cadre juridique français, on serait tenté de répondre… Presque ! Les influenceurs fournissent une prestation de travail et ont un lien de subordination déterminé par une contractualisation, quand il y a un contrat.

C’est bien la rémunération qu’il faut rendre obligatoire afin d’établir cette professionnalisation des relations.

Sans rémunération financière, il s’agit de bénévolat ou d’entraide, en aucun cas de travail. Insister sur l’aspect financier est capital, la rémunération “en nature” étant révélatrice du manque de maturité d’un marché.

Et que les plus pessimistes se rassurent, pas besoin d’un statut juridique pour rémunérer les influenceurs.

Une véritable profession qui demande de la créativité

S’engager dans un partenariat avec un influenceur ne se limite pas simplement à lui donner votre produit en lui donnant des directives scénographiques.

Même si vous l’engagez pour en faire la promotion, l’influenceur n’est pas un acteur qui se contenterait de jouer correctement un rôle défini par le réalisateur.

S’associer à un influenceur – parce qu’il partage vos valeurs et que sa communauté est une cible de choix pour votre entreprise – c’est accepter d’entrer dans son univers, pas l’inverse.

Rappelez-vous que l’influenceur n’est pas arrivé à ce niveau de notoriété par hasard, mais qu’il a construit sa communauté pas à pas et l’anime régulièrement. Il est le plus à même de définir un message approprié, qui ne se démarquera pas de ses autres publications.

#creativecontent

Il est donc indispensable de respecter son univers créatif et de lui faire confiance dans l’élaboration de l’opération. La relation entre l’influenceur et vous ne doit surtout pas être perçue comme un banal achat display !

La personnalité choisie est garante de la qualité du contenu, et de cette qualité dépend l’engagement de la communauté.

N’oubliez pas que l’influenceur digital possède de solides savoir-faire : il maîtrise la qualité et l’attractivité de son contenu, ainsi que son référencement Web et l’engagement de sa communauté.

S’engager dans une opération de marketing d’influence demande donc une véritable expertise et une connaissance des acteurs et du marché.

Chez Brand and Celebrities, nous connaissons ces problématiques. Nous considérons que les personnalités avec qui nous travaillons doivent nécessairement être payées.

Les partenariats étant scellés par un contrat qui va les responsabiliser, il est normal que cette obligation soit réciproque. Ne dit-on pas que tout travail mérite salaire ?

La confiance, facteur qui va sceller les relations, ne peut se construire que sur des bases saines et c’est cette rémunération contre prestation qui va les fixer. C’est aussi cela qui garantit la qualité premium des services.