Un chercheur à la Silicon Valley
La passion de Luc Julia pour l’électronique et l’informatique est née dès l’enfance — il apprend notamment la programmation à 12 ans seulement. Il se lance dans des études de mathématiques et d’informatiques, et décroche notamment un doctorat d’informatique à l’école nationale supérieure des télécommunications. Il intègre le CNRS au début des années 1990, au cœur d’une unité de recherche.
Il s’envole alors vers les États-Unis. Il passe par le MIT, avant de travailler chez SRI International, au sein de la Silicon Valley, en Californie.
Il travaille en tant que chercheur, et participe, en 1994, au programme de lancement de Nuance Communications.
Un homme tourné vers l’innovation
Il participe à développer les premiers réfrigérateurs connectés, et des prototypes de voitures intelligentes avec BMW.
En 1997, il dépose, avec son ami Adam Cheyer, les brevets de ce qui deviendra Siri, qui seront ensuite rachetés par Apple. En 2012, il est embauché chez Samsung en tant que vice-président chargé de l’innovation. En 2018, il se classe parmi les Français les plus influents au monde du magazine « Vanity Fair ».
En 2019, il est sacré Chevalier de la Légion d’honneur et publie son ouvrage intitulé « L’intelligence artificielle n’existe pas », qui a pour vocation de démystifier l’IA en la remplaçant par la notion d’intelligence augmentée. C’est dans son livre qu’il bouleverse les idées reçues et celles véhiculées par les médias ainsi qu’Hollywood concernant l’utilisation de l’IA et la future menace potentielle qu’elle représente pour l’humain.
En 2021, il rejoint Renault en tant que directeur scientifique, chargé de la recherche et développement au sein de la division logicielle avec pour objectif de « faire la révolution tech dans l’industrie automobile ».