Les notions de cohésion et de performance collective font rêver bon nombre de managers. Passez de la théorie à la pratique !
Le constat que dresse Isaac Getz, professeur de leadership à l’ESCP Europe est sans appel : au sein d’une entreprise, rares sont les employés et collaborateurs qui œuvrent à sa réussite et à son développement. Selon sa classification, 61% des salariés sont désengagés et 28% sont activement désengagés. Avec de tels chiffres, le collectif semble ébranlé.
Le désengagement, l’absence de motivation ou, au contraire, des individualités trop fortes nuisent à l’entreprise. Le rêve de tout manager est de bâtir une équipe compétitive et conquérante, d’additionner les individualités afin de créer des synergies entre les pôles. La performance collective semble n’être qu’un rêve, un but à atteindre : mais comment y parvenir ?
Afin de sensibiliser vos collaborateurs, faites appel à un conférencier expert qui interviendra en interne. Mobilisez vos troupes vers un objectif commun, trouvez les bons mots pour leur donner envie de vous suivre. La performance collective ne se décrète pas, le conférencier est là pour témoigner et rendre compte mais il n’en porte pas la responsabilité, tâche qui incombe au manager. Pour fédérer un collectif, il est indispensable qu’il y ait un leader exemplaire et aspirationnel.
Comment construire une équipe et la motiver
John Whitmore est l’un des premiers à aborder l’idée de performance en entreprise avec son best-seller, Coaching For Performance. Construire et développer une équipe demande du temps, or le temps est précieux. L’auteur met donc en lumière 3 stades dans la mise en place d’une équipe performante.
1. Inclusion : il s’agit du premier stade, celui de l’intégration des différents membres.
2. Affirmation de soi : le moment où se met en place l’ordre hiérarchique, où chacun cherche à voir jusqu’où s’étend son territoire en définissant son rôle et ses fonctions.
3. Coopération : les collaborateurs partagent des buts communs, s’entraident.
Ce cadre émis par Whitmore n’est que théorique : comment passer d’une phase à l’autre de manière concrète ? Il convient d’établir des buts et objectifs communs à l’équipe pour qu’elle soit motivée. Mais attention, comme le dit Michaël Aguilar : « la motivation n’est pas une caractéristique stable. » Il s’agit d’un processus psychologique par lequel on se sent capable d’entreprendre une action dans un but donné et pour une durée donnée. On n’est pas motivé tout le temps et tout ne nous motive pas.
Sportifs et performance collective
Dans le cadre de la performance collective, faire intervenir des sportifs ou des coaches semble être un choix évident. Daniel Costantini a été élu « Meilleur entraîneur de Handball de tous les temps » par l’IHF. Il a pris en main l’équipe de France, alors amateure, et l’a menée jusqu’au titre mondial. Ce n’est pas sans rappeler Aimé Jacquet qui s’est passé de certains joueurs clés pour la Coupe du monde 1998 afin de recréer un collectif avec les plus jeunes, sans que son groupe ne soit parasité par des ego surdimensionnés. Pour atteindre la performance, certains choix radicaux s’imposent.
Un exemple encore plus marquant concerne l’athlétisme. Le relais français du 4×100 m bat le record du monde en 1990. Jean Christophe Trouabal, un des relayeurs, estime que la somme des performances individuelles est inférieure à la performance collective. Les Bleus l’ont illustré. Ils étaient intrinsèquement moins rapides que les Américains qui trustaient les médailles individuelles et descendaient sous les 10 secondes. Les relayeurs français vaincus en vitesse pure, sont sortis vainqueurs sur la technique et le travail d’équipe.
Des sportifs médaillés individuellement sont également pertinents pour aborder la question de la performance collective. Derrière leur exploit, une équipe soutient leurs efforts, prend soin du matériel, s’occupe des derniers réglages. C’est le cas d’Egard Grospiron, qui souligne l’importance de l’émulation au sein de l’équipe de France de ski de bosses pour justifier ses performances, ou encore du navigateur Marc Thiercellin.
La performance collective sous un angle atypique
D’autres profils plus atypiques mais non moins médiatiques et légitimes peuvent également intervenir auprès de votre entreprise. Le cas des membres de la Patrouille de France est à signaler. Ces derniers abordent des thèmes comme la cohésion et l’esprit d’équipe et la recherche collective d’excellence.
Il en va de même pour les chefs cuisiniers qui représentent à la perfection ce qu’est la performance collective. D’une main de fer, ils dirigent leur brigade où chacun à un rôle bien précis et où tous confectionnent des assiettes à plusieurs mains. Entre la salle et les cuisines doit exister une cohésion parfaite.
Des profils académiques
Lorsqu’il est question de performance collective, certains noms s’imposent. Ce sont des profils plus corporate, académiques et attendus qui n’en sont pas moinBrand and Celebritiesbsp;efficaces. Ils interviennent sur les thèmes du leadership comme Meryem Le Saget ou Maurice Thévenet. Ce dernier est professeur au CNAM et a été directeur de l’ESSEC. Il prend la parole régulièrement en entreprise pour aborder le sens du collectif : on ne travaille jamais tout seul, toujours en collaboration.
Une conférence sur le thème de la performance collective apporte du contenu, une ligne directrice, et accompagne la politique d’entreprise qui se met en place. Le conférencier facilite, accompagne le mouvement plus profond qui émane de l’entreprise.
Sa mise en place passe par l’établissement d’objectifs communs, d’indicateurs de résultats pour apprécier les performances et les gratifications de vos collaborateurs. On veut être performant pour être les meilleurs, mais une fois qu’on est les leaders, on doit s’adapter, chercher de nouveaux objectifs à atteindre ensemble et continuer à avancer dans la même direction.
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