Du Rwanda à la consécration
Née à Kigali au Rwanda en 1981, elle n’a que 13 ans lorsque le génocide des Tutsis éclate dans son pays. Sa famille décide de fuir le conflit et s’installe en France à Cluny, petite ville de Bourgogne. Elle grandit dans un environnement très modeste, mais les épreuves qu’elle a affrontées révèlent un caractère déterminé et une envie de réussir. Élue Miss Bourgogne, elle est sacrée Miss France en 1999. Elle est la 70e Miss France et se classe 9e au concours miss Univers l’année suivante. Personnalité attachante et authentique, elle obtient rapidement une certaine notoriété auprès du public et se sert de son image afin de lutter pour des causes qui lui semblent justes.
Une personnalité engagée
Après une année à détenir le titre de Miss France rythmée par les voyages et les interventions officielles, Sonia peut se consacrer pleinement à sa reconversion. Elle fonde en 2001 l’association Maïsha Africa venant en aide aux enfants orphelins du génocide au Rwanda. Parcourant la France entière dans le but de récolter des fonds pour son association, elle ne cesse de défendre la cause enfantine lors de ses différentes apparitions.
En juin 2016, elle devient la marraine des 10 km de l’Hexagone, évènement sportif dont une partie des recettes est reversée à l’Union Nationale des Familles de Traumatisés Crâniens et Cérébraux. Artiste aux multiples casquettes, Sonia est aussi l’auteur du livre Les gazelles n’ont pas peur du noir et participe au documentaire Rwanda, du chaos au miracle.
En 2015, elle est la présidente du jury de la 6e édition du festival Prix de Court. En 2017, elle est la protagoniste du documentaire de France 2 Retour aux sources dans lequel elle part à la recherche de ses origines française et rwandaise. En 2020 sur TF1, elle est membre du jury exclusivement féminin (composé d’anciennes Miss France) de l’élection de Miss France 2021.
